Affichage des articles dont le libellé est nouveau parti anticapitaliste. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est nouveau parti anticapitaliste. Afficher tous les articles

26/03/2009

Réunion publique à Villejuif le 8 avril !!!

Ce n'est pas à nous de payer LEUR crise !

Le Capitalisme est en crise: les gouvernements donnent des milliards aux banques et au patronat pour sauver ce système et ne donnent que des miettes aux travailleurs, les vrais victimes de cette crise. Ca suffit, stop aux plans de licenciements !
Les investissements doivent servir à l'emploi, pas aux profits !

Nos revendications visent à répondre aux besoins de la population qui ne doit pas payer les pots cassés de cette crise globale du système.

Rendez-vous Mercredi 8 avril, 20h, Salle Maurice Cardin (Passage du Moutier) pour discuter, débattre ... Une alternative au capitalisme est possible et nécessaire !

Parmis nous seront présentes deux personnalités du NPA

Daniel BENSAID
(co-auteur avec olivier Besancenot de « Prenons Parti pour un socialisme du XXIè siècle » ,
auteur d'un article sur la crise dans le hors série de Politis à lire ICI)
et Omar SLAOUTI
(tête de liste aux européennes, membre de la commission NPA quartier populaire dont le travail est ICI).

17/03/2009

Journée de mobilisation nationale unitaire

jeudi 19 mars 2009 à 14h

Lieu :Place de la République


Journée de mobilisation nationale unitaire

Trajet / parcours : départ 14h République en direction de Nation

13/03/2009

Déclaration commune de 12 organisations de gauche pour la manifestation du 19 mars



La victoire des Guadeloupéennes et des Guadeloupéens en appelle d’autres : FACE A SARKOZY ET AU MEDEF AMPLIFIONS LA MOBILISATION

90.000 chômeurs de plus le mois dernier, 350.000 supplémentaires déjà pronostiqués par les statistiques officielles, pas une semaine sans l’annonce de nouveaux plans de licenciements…
Chaque jour qui passe confirme l’ampleur et la gravité de la crise qui pèsent sur la population à commencer par les salariés du public et du privé, les chômeurs et les retraités.

Chaque jour qui passe confirme aussi le danger qu’il y aurait à laisser se poursuivre la mise en œuvre des choix du gouvernement actuel qui, loin de combattre les racines de cette crise, continue au contraire de l’alimenter, continue de nous la faire payer et s’enfonce dans une dérive autoritaire pour imposer ses choix !

L’argent, par milliards d’euros, continue de circuler à sens unique : tout pour les financiers et les grands patrons, les miettes pour le monde du travail !
Les robinets sont grands ouverts pour éponger les pertes des Caisses d’Epargne et des Banques populaires sur les marchés financiers spéculatifs et financer leur fusion en nommant un PDG sous contrôle de l’Elysée. Ils le sont encore pour renflouer les groupes automobiles en les laissant continuer à licencier et à développer le chômage partiel (20 000 suppressions d’emplois annoncées !). Mais ils sont fermés pour l’université et la recherche, l’hôpital et la santé, le logement social, les salaires et les retraites, l’ensemble des services publics.

Cela suffit ! C’est socialement intolérable, économiquement inefficace et politiquement inadmissible.

Ce n’est pas au monde du travail, à la population de payer la crise ! La journée du 29 janvier comme le mouvement aux Antilles, en Guyane et à la Réunion portent clairement ce message et l’exigence d’un changement de cap, notamment sur les questions des salaires, de l’emploi et des services publics.

Les mobilisations imposent de premiers reculs au gouvernement.

Nous saluons la victoire des Guadeloupéens notamment sur l’augmentation de 200 euros pour les bas salaires et sur les mesures contre la vie chère. Nous saluons le mouvement à l’université qui a obtenu le gel, pour deux ans, des suppressions de postes d’enseignants-chercheurs.

Plus légitime que jamais, l’exigence de choix politiques, économiques, écologiques et sociaux différents grandit dans le pays, en Europe et dans le monde. Elle conteste et combat les logiques de la mondialisation capitaliste, les appétits de profits et de rendements financiers exorbitants et la mise en concurrence basée sur le dumping social et fiscal.

Des mobilisations importantes continuent de se déployer et de se renforcer. C’est vrai dans l’université, la recherche, la santé, la poste et d’autres secteurs publics. C’est vrai dans de très nombreuses entreprises privées où les plans de licenciement, de chômage partiel et de compression salariale frappent quotidiennement. Tout cela confirme le besoin d’unité pour construire le rapport de force le plus large.

Si la grève en Guadeloupe a fini par être entendue, la surdité du Président de la République, du gouvernement et du Medef à l’égard des revendications que la journée d’action unitaire du 29 janvier et les grèves dans l’ensemble des Antilles et à l’ile de la Réunion ont portées, continue.
Dans ces conditions, les organisations syndicales ont unanimement confirmé la tenue d’une grande journée de grèves et de manifestations le 19 mars prochain.

Conscientes que l’unité est une force essentielle face à l’obstination gouvernementale et patronale, comme le montre le mouvement des Antilles, les organisations de gauche signataires de ce texte appellent à soutenir et à amplifier ces mobilisations, à réussir le 19 mars une très grande journée de protestation et de propositions, plus forte encore que celle du 29 janvier.
Elles souhaitent contribuer, dans la diversité de leurs positions, à amplifier dans ces mouvements, le débat et l’action sur les nouveaux choix politiques alternatifs aux logiques actuelles nécessaires et utiles pour répondre aux mobilisations sociales.

Cela concerne notamment l’opposition aux suppressions d’emplois et à la précarisation, dans le privé comme dans le secteur public, l’augmentation des salaires, du SMIC, des minimas sociaux et des retraites ; la défense et le développement des services et de l’emploi publics ; la réorientation des richesses du pays vers le développement de productions et de services susceptibles d’engager notre pays dans un tout autre mode de développement fondé sur la satisfaction des besoins sociaux dans le respect des équilibres écologiques.

Signataires : Les Alternatifs, le NPA, le PCF, le PCOF, Gauche Unitaire, le Parti de gauche, le PS, le MRC, La Fédération, la Coordination nationale des collectifs unitaires (CNCU), Alternative Démocratie Socialisme (ADS), Alter-Ekolos-Ecologie Solidaire.

Paris, le 12 mars 2009.

Pour l’arrêt des expulsions et la baisse des loyers




Manifestation Dimanche 15 mars à 14h30 de la Place de la République à Châtelet.


Appel du DAL

Le 15 mars, qui marque la fin de la trêve hivernale et le retour des expulsions risque cette année d’être dramatique pour un nombre croissant de familles et de personnes.

De nombreux locataires rencontrent des difficultés pour payer leur loyer, leurs charges car ils n’ont jamais été aussi élevés. Demain l’huissier peut frapper à n’importe quelle porte. Plus de la moitié des Français craignent de perdre un jour leur logement, ce n’est pas un hasard.

La flambée des loyers et de l’immobilier, conjuguée à la baisse des revenus ont rendu difficile, voir impossible, l’accès à un logement durable pour les demandeurs de logement, les jeunes, les migrants, les salariés modestes. Le pouvoir d’achat des ménages est réduit par le poids de la charge logement. L’offre de logements à loyer compatible est très nettement insuffisante. Les formes d’habitat précaire se développent, les marchands de sommeil font fortune et la crise du logement s’étend.

De plus, la récente Loi Boutin sur le logement accélère les expulsions par la réduction des délais pouvant être accordés par le juge, et attaque le droit à un logement stable des locataires dans les HLM comme dans le parc locatif privé. Elle accélère la privatisation des HLM et ponctionne des fonds destinés au logement (1%, Livret A) pour compenser les coupes sombres dans le budget logement de l’Etat. Elle vient au secours des milieux de l’immobilier et ampute de nombreux droits des mal-logés et des sans logis. Elle doit être abrogée.

Pour exiger :

  • L’arrêt immédiat des expulsions locatives,
  • Le droit à un logement stable, à la place de la précarisation des locataires,
  • La baisse des loyers, des charges et la taxation de la spéculation immobilière, pour rendre le logement accessible à tous,
  • La réalisation massive de vrais logements sociaux, et en attendant, l’application de la loi de réquisition.

1er signataires : AC, ACDL, AFVS, AITEC, ATTAC, CAL, CDSL, CGT, CNL, Collectif SDF Alsace, Coordination anti-démolition HLM, COPAF, CSF, DAL fédération, FSU, HIC Europe, IPAM, LDH, Militant, No-vox, Union Syndicale Solidaires …

  • Ainsi que : NPA, PCF, les verts,…
------------------------------------------------------------------------------------------------
Si vous êtes en difficulté, les dispositifs de prévention des expulsions peuvent vous aider :
Allez voir ICI

------------------------------------------------------------------------------------------------

plus d'infos sur la loi Boutin ICI

28/01/2009

Tous et Toutes en grève le 29 janvier !

La crise économique amplifiée par la crise financière internationale touche durement une grande partie des salariés dans leurs emplois et leurs revenus. Alors qu’ils n’en sont en rien responsables les salariés, demandeurs d’emploi et retraités, en sont les premières victimes. Elle menace l’avenir des jeunes, met à mal la cohésion sociale et les solidarités ; elle accroît les inégalités et les risques de précarité. Surmonter cette crise implique des mesures urgentes d’une autre nature que celles prises par l’Etat et les entreprises, pour être au service de l’emploi et des rémunérations.

C’est pourquoi, les organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA) appellent les salariés du privé et du public, les chômeurs et les retraités, à une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle le 29 janvier 2009 : elle donnera lieu dans tout le pays à des grèves et des manifestations.

Elles appellent à agir massivement et interpeller les responsables gouvernementaux, les responsables patronaux et les employeurs pour :

  • défendre l’emploi privé et public ;
  • lutter contre la précarité et les déréglementations économiques et sociales ;
  • exiger des politiques de rémunérations qui assurent le maintien du pouvoir d’achat des salariés, des chômeurs et des retraités et réduisent les inégalités ;
  • défendre le cadre collectif et solidaire de la protection sociale ;
  • des services publics de qualité qui assurent en particulier tout leur rôle de réponse aux besoins sociaux et de solidarité.
Ils nous mettent à la porte, ils nous mettent à la rue...
PRENONS LA!

Y'en a marre cliquez ici





18/12/2008

NPA - commission écologie



Le succès de la première rencontre nationale du NPA consacrée à l’écologie a montré une prise de conscience importante et en progrès concernant les conséquences politiques de la crise écologique au sein gauche radicale.

Il s’agit désormais pour le NPA de franchir un cap supplémentaire et de s’affirmer comme un parti anticapitaliste qui intègre la critique écologiste du mode de production capitaliste et des errements des ex-sociétés du "socialisme" bureaucratique.

L’ampleur de la crise écologique provoquée par le productivisme capitaliste, conjuguée aujourd’hui à la crise économique, met désormais en danger des millions de vies humaines, et en premier lieu celles des populations les plus pauvres. L’heure n’est plus à faire de l’écologie un supplément d’âme, une revendication parmi d’autres, mais bien d’en reconnaitre la transversalité. En effet, nulle question sociale ne peut être appréhendée sans en saisir la dimension écologique, qu’il s’agisse d’emplois, de choix industriels ou de services publics ; notre écologie doit donc enrichir notre projet émancipateur..

La prise en compte de la question écologiste par la droite et la gauche sociale-libérale conduit le plus souvent à faire reposer sur les plus pauvres les conséquences des dégradations environnementales comme celles de la crise sociale. Le NPA ne sera crédible que s’il sait articuler ces deux dimensions, que s’il arrive à répondre à l’urgence environnementale comme à l’urgence sociale. Il le sera d’autant plus s’il parvient à nouer des liens solides et durables avec les courants et les mouvements de l’écologie radicale. Il devra pour cela impulser des mobilisations de masse sur les questions écologistes et nourrir les mobilisations sociales d’une conscience écologiste.

Cela implique de formuler un plan d’urgence liant ces deux aspects de la crise, mais aussi d’articuler la nécessité de réponses immédiates et d’un projet d’ensemble à moyen et long terme. Autrement dit il s’agit que les travailleurs et les populations s’approprient un véritable programme transitoire social et écologiste, notamment autour des problèmes de changements climatiques, de la santé, pour une agriculture paysanne et une pêche artisanale respectueuses des équilibres environnementaux, ou encore pour la sortie du nucléaire. Ce projet à moyen terme doit affirmer la nécessité de la planification démocratique, c’est-à-dire la maîtrise collective de l’appareil de production, afin de viser sa profonde réorientation, ce qui nécessite la remise en cause du caractère sacré de la propriété privée capitaliste. En effet le NPA doit aujourd’hui être capable de répondre aux questions : qui produit, qu’est-ce qu’on produit, pourquoi et pour qui on produit, où et comment on produit, et qui décide ? Notre écologie est intrinsèquement liée à une visée radicalement démocratique. Pour se réapproprier nos vies, nous devons nous réapproprier notre environnement.

Un tel projet nécessite, au-delà de la lutte quotidienne, de créer un nouvel imaginaire politique, qui écarte le productivisme et le consumérisme, qui promeuve d’autres modes de vie, car c’est aussi à travers la vision d’une autre société que nous pourrons disputer l’hégémonie à l’écologie libérale. La gravité de la crise environnementale va accélérer la prise de conscience des dangers qui menacent la planète et l’humanité. Dans ce contexte, le NPA doit proposer un projet politique qui donne une perspective sociale et écologiste et être un outil qui impulse les luttes sur ces terrains.

Alors, tous ensemble, militants et militantes du NPA, retroussons nos manches pour construire un parti anticapitaliste radicalement écologiste. Pas de socialisme sans écologie, pas d’écologie sans socialisme !

NPA - commission quartiers populaires

NANTERRE, 13 déc 2008 (AFP) -
Le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) a organisé samedi à Nanterre (Hauts-de-Seine) une réunion nationale des comités intervenant dans les quartiers populaires, pour "réfléchir aux axes de revendication et à l'orientation" du parti au sujet des banlieues.

"L'objectif est d'expliquer que la question des quartiers populaires est une question centrale du NPA", a déclaré Anne Leclerc, du comité du 18e arrondissement de Paris. Pour Omar Slaouti, du comité d'Argenteuil (Val-d'Oise), les quartiers populaires sont "un miroir grossissant de ce qui se passe ailleurs", faisant des banlieues un "cocktail explosif". Le Plan Espoir banlieues, lancé par la secrétaire d'Etat à la Politique de la Ville Fadela Amara, constitue, selon M. Slaouti, une "politique de saupoudrage" car "seules 50 des 750 zones urbaines sensibles ont été choisies" et "seul 1% des contrats aidés promis ont été créés cette année".

Au cours des débats, des militants ont souligné la difficulté pour le NPA de s'introduire dans ces quartiers, compte tenu notamment de la défiance de la population envers les partis politiques. En réponse, Fahima Laïdoudi, venue de Toulon (Var), a proposé "d'impulser" l'émergence de comités locaux du NPA en "s'organisant nous-mêmes". "La révolution est un sujet qui plaît" dans les quartiers sensibles, a-t-elle ajouté.

"Dans les quartiers, il n'y a pas des révolutionnaires mais des révoltés", a affirmé Abdel Zahiri, d'Avignon (Vaucluse). "Après, il faut une prise de conscience, une politisation et on va prouver avec les textes et nos idées qu'un choix de société est possible avec une meilleure répartition des richesses et plus de démocratie", a-t-il poursuivi.


10/11/2008

2e rencontre des comités NPA

La deuxième réunion nationale des comités d’initiative pour un nouveau parti anticapitaliste doit se tenir les 8 et 9 novembre. Il s’agit d’une nouvelle étape du processus qui sera, comme celle des 28 et 29 juin, l’occasion de faire le point sur son avancement.

Les 8 et 9 novembre, les délégations des différents départements permettront d’avoir une photographie assez précise de la dynamique du NPA, de son élargissement géographique, de son implantation et de son activité. À la veille de ce rendez-vous, nous disposons déjà de quelques indications. En termes de nombre, d’abord : il semble qu’il existe d’ores et déjà plus de 400 comités, et les commandes effectuées par ceux-ci, dans le cadre de la diffusion des « cartes de membres fondateurs », laissent penser que le chiffre de 10 000 personnes impliquées est déjà dépassé. En revanche, pour confirmer ce dernier point, il convient de faire l’effort de communiquer le nombre de cartes effectivement distribuées.

En termes d’activité, il semble que les semaines qui ont suivi la rentrée scolaire ont permis l’expression d’une forte homogénéité politique des comités NPA. Évidemment, le fait qu’il existe désormais une instance provisoire à même de proposer des campagnes et du matériel a beaucoup fait pour affermir cette homogénéité et, du même coup, pour assurer la légitimité du processus au cœur de l’actualité politique et sociale. Les comités s’en sont saisis ou ont parfois impulsé leurs propres campagnes avec leur propre matériel, le mettant ensuite à disposition des autres de manière à mutualiser le résultat du travail militant accompli. Au-delà des mobilisations concernant des thématiques directement locales, il ressort une forte unité des campagnes, autour du « pouvoir d’achat », de La Poste et des autres services publics et de la crise financière, parfois articulée à la crise écologique.

Mais cette deuxième réunion nationale a un autre objectif : il ne s’agit pas avant tout d’une initiative permettant la mise en commun des expériences, mais d’une réunion de travail qui doit produire, à partir des discussions des comités, les trois documents soumis au débat et au vote des congrès locaux. Rappelons que trois textes sont en discussion : le premier, à défaut d’être un programme totalement achevé, définit les principes fondateurs de la nouvelle organisation. Dans la version actuellement en discussion en préparation de la réunion nationale, il s’applique, brièvement, à décrire le système que nous voulons combattre, à définir le projet que nous portons, à définir les objectifs que nous fixons aux luttes aujourd’hui et à décrire l’organisation que nous souhaitons construire. Le second définit les statuts provisoires, selon lesquels le NPA sera amené à fonctionner une fois fondé. C’est la pratique qui permettra ensuite d’affiner les choses et d’adopter, à terme, des statuts définitifs. Dans leur version provisoire, ils doivent mettre en place des règles de « vivre ensemble », une architecture et un fonctionnement qui fassent en sorte que l’organisation soit militante, démocratique et à l’image de notre projet émancipateur, de la société que nous voulons construire. Le troisième et dernier texte est un document qui doit définir notre profil dans la conjoncture politique et sociale, notamment face à la crise historique que connaît le capitalisme.

Comme l’objectif est différent, la réunion est organisée différemment. Les délégations seront plus réduites, de manière à pouvoir travailler dans des assemblées pas trop nombreuses. Surtout, chaque délégué sera en mesure de participer à la discussion sur chacun des trois textes : l’ordre du jour sera structuré en trois grands débats, qui auront lieu dans des commissions réunies simultanément sur le même thème, chacune désignant des rapporteurs chargés ensuite d’un travail de synthèse collectif. Les délégués et les déléguées auront donc l’occasion de rendre compte des discussions ayant eu lieu dans leur comité sur l’ensemble des textes. Ainsi, on devrait être en mesure non seulement de soumettre une nouvelle version des textes à la discussion, mais aussi d’identifier les points qui font débat. Il s’agit donc d’une étape décisive dans la perspective du congrès de fondation, qui aura lieu les 30-31 janvier et 1er février 2009.




21/10/2008

Revue Contretemps en ligne

La revue Contretemps ouvre son nouveau site internet : www.contretemps.eu.

Pour son ouverture, le site propose en exclusivité un entretien filmé entre le sociologue Luc Boltanski et le porte parole de la LCR, Olivier Besancenot. A partir d’une discussion sur le projet de Nouveau Parti Anticapitaliste, ils y abordent la question du rôle de l’Etat dans le capitalisme contemporain, s’interrogent sur le type d’organisation politique à construire et sur la place des "intellectuels" dans ce processus.

La revue Contretemps, fondée par le philosophe Daniel Bensaïd en 2001, est une publication indépendante, clairement engagée dans la mouvance anticapitaliste, qui fait le pari de la combinaison de la réflexion et de l’action, de la recherche et de l’engagement. Dans le cadre d’une nouvelle formule, la revue papier sera dorénavant éditée chez l’alter-éditeur Syllepse, à partir de janvier 2009.

Le lancement du site Internet de la revue Contretemps est plus qu’une simple extension de la revue papier. Ce site a pour ambition de devenir un équivalent radical, dans la mouvance anticapitaliste, des sites de réflexion et d’analyse récemment apparus dans le sillage des think-tanks de la droite libérale ou de la social-démocratie, pour leur disputer le terrain des idées.