02/11/2008

Au nom de la crise...





Au nom de la crise, dérégulation accentuée.

Autant les milliards d’euros coulent à flots pour les établissements financiers et les spéculateurs, autant c’est la portion congrue pour les salariés.

La troisième étape du « plan anti-crise » de N. Sarkozy n’est qu’un pétard mouillé qui souligne la volonté du gouvernement de faire payer la crise au monde du travail.

Au-delà du discours racoleur, ce qui marque surtout c’est l’indigence des propositions et la relance de la dérégulation du marché du travail. Rien sur les licenciements collectifs et les plans sociaux qui tombent dans le secteur de l’automobile, de la vente par correspondance, du bâtiment, par exemple ; aucune remise en cause des 30 000 suppressions d’emplois dans la Fonction publique en 2009.

Par contre, main dans la main, N. Sarkozy et le MEDEF mettent à profit la crise économique pour transférer sur le budget de l’état le coût des emplois supprimés par le MEDEF, en relançant une mesure autrefois décriée, les contrats aidés.

Priorité marquée pour les CDD et pour une loi autorisant le travail le dimanche : avec beaucoup de cynisme, N. Sarkozy met à profit la dégradation de l’emploi, la baisse du pouvoir d’achat de millions de personnes, la hausse du chômage pour détruire un peu plus les garanties collectives et les droits sociaux.

Interdiction des licenciements, 300 euros net d’augmentation pour tous, pas de revenus inférieur à 1500 euros net, c’est l’urgence sociale pour laquelle il faut se mobiliser dans l’unité.

Le 28 octobre 2008.

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